Mon troisième enfant est né très grand prématuré, à 5 mois et 10 jours de grossesse. Cette épreuve est aujourd'hui passée, ma fille cadette, comme ses ainés, rayonne de vitalité.

Au-delà des prouesses inouïes de la médecine néonatale, je sais, pour l'avoir vécu et en renouveler chaque jour l'expérience, que l'amour et la joie de vivre sont indispensables aux bébés prématurés.

C'est pour cela que j'ai créé anatole.biz, la boutique des vêtements pour bébés prématurés et des cadeaux de naissance pour bébés en avance. C'est aussi la raison d'être de ce blog : donner aux parents des informations utiles pour partager avec leur bébé prématuré le bonheur d'être ensemble.

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vendredi 28 novembre 2008

Trois études récentes soulignent un lien entre la prématurité est la dépression.

Les deux premières portent sur l’état dépressif des futures mamans : les femmes présentant des symptômes dépressifs auraient, selon la division de recherche de Kaiser Permanente (San Francisco), deux fois plus de risques d’accoucher prématurément. Douter de soi, se sentir blessée par son partenaire, avoir un proche aux tendances suicidaires ou être en train de divorcer seraient ainsi des facteurs aggravants en terme de risque de prématurité.

Depuis longtemps déjà le Docteur Jean-Pierre Relier, qui a fondé et dirigé plus de 30 ans le service de néonatalogie de l’Hôpital Port-Royal, avait constaté que rassurer les futures mères sur le risque de prématurité qu’elles percevaient, notamment lorsqu’elles avaient déjà donné naissance à un enfant prématuré, diminuait considérablement le nombre de naissances avant terme.

La troisième étude dont je souhaite vous parler est québécoise et présente un résultat inattendu et porteur d’espoir. L’équipe du CHU Sainte-Justine a étudié les risques de dépression à l’age adulte chez 200 personnes ayant, pour des raisons diverses dont la prématurité, séjourné en couveuse dans leur période périnatale. Surprise, excellente surprise ! Alors que les animaux séparés de leur mère à la naissance présentent des troubles du comportement une fois parvenus à l'âge adulte, les 200 personnes de l'étude du CHU Sainte-Justine présentaient deux fois moins de dépressions que la moyenne.

L’interprétation proposée par les chercheurs du CHU Sainte-Justine porte à la fois sur le confort apporté par la couveuse : régulation de la température, oxygénation du cerveau, atténuation des bruits et de la lumière ambiants, mais aussi sur un élément psychologique : les mamans d’enfants placés en couveuse, percevant de manière particulièrement vive la vulnérabilité de leurs enfants, leur porteraient une attention et des soins plus importants qui, à l’âge adulte, les protégeraient des effets négatifs du stress.

Je n’ai pas trouvé d’étude portant sur les risques de dépression des parents après une naissance prématurée. Mais si c'est ce que vous vivez en ce moment, savoir que votre bébé en couveuse en tirera une précieuse force psychologique sera peut-être de nature à vous soutenir le moral.


Je souhaite tout le bonheur du monde à nos enfants et à ceux qui les aiment et les soignent.

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